Il se forçât au calme alors qu’il aidait Matt à changer de pièce, sa main crispée sur la veste de l’autre comme pour être certain de ne pas le perdre. Il n’aimait absolument pas ce qui était en train de se passer et encore moins ce qu’il ressentait à travers le lien qui l’unissait à Matt.
Il serra toutefois les dents, calmant sa tension et toute autre pensée négative pour simplement envoyer du calme et de la douceur vers sa moitié, c’était la seule chose qu’il pouvait faire pour le moment, même s’il se maudissait de ne pouvoir faire plus. Certains allaient l’entendre quand il irait mieux…

Il le serra aussi fort qu’il le faisait avec lui, faisant des cercles dans son dos d’une main alors que l’autre caressait ses cheveux avec douceur. En périphérie, il remarqua la disparition d’un objet et un grognement agacé s’échappa de ses lèvres.
Les conneries n’étaient pas finies encore ?

▬ Je rêve...

Il eut un léger sourire sans joie, se calmant de nouveau aussitôt toutefois. Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas du contrôler ses sentiments er tout bloquer de la sorte, depuis le début du merdier…

▬ Je préférerais faire un autre rêve avec toi pour ma part~ dit-il tranquillement.

Plus pour le distraire et l’aider qu’autre chose car lui-même n’avait pas vraiment le coeur à se moquer, chose plutôt rare. Mais les sentiments de haine et de colère… de cette force, il ne les acceptaient pas de cette façon là.
Il le serra encore un peu plus fort contre lui si possible, ne lui envoyant que des pensées calmes et positive, se remémorant que de bons souvenirs passés entre eux.

Une moue boudeuse était apparut sur son visage enfantin alors que Matt et son brun avait quitté la salle de conférence, - presque – en urgence. S’il avait comme un doute de se qu’il se passait grâce au lien de gardiens qui l’unissait au Commandant de la police, il ne dit toutefois rien, se contentant de bouder en croisant les bras sur sa poitrine comme un enfant qui avait perdu son camarade de jeu.
En réalité, il s’inquiétait un peu. Mais il passa là-dessus, ce n’était certainement pas le moment et son camarade était entre de bonne main aussi, il n’avait pas à s’en mêler.
Un flash lui fit cligner des yeux et il gonfla les joues, prêt à aller pester contre les demoiselle et leurs appareils mais un regards de son père lui fit s’arrêter et son air boudeur revint alors qu’il se calait contre le mur, les bras toujours croisé. Son père était bien habilité à s’occuper de cela puisqu’il était un ancien… Mais bon, il n’aurait rien eut contre le fait de bouger un peu alors, à la place, il jeta un regard noir aux photographes… toujours avec son air boudeur, la crédibilité frôlant les zéro.

Les choses ensuite se passèrent calmement… en un sens. Un peu comme au ralentit lui semblait-il. Son père revint, passant une bras autour de ses épaules alors qu’il râlait un peu pour la forme alors que les photographes quittaient la salle. Et ce fut peu après que ça arriva… il ne dût sa non-rencontre avec le sol que grâce au bras de son père encore autour de ses épaules alors qu’il se mordit la lèvre. Il pouvait bénir son entraînement spécial de l’armée pour supporter la douleur… car il venait de se prendre le pic de douleur mentale du phoenix et du dragon.
Il leva les yeux vers son père un court instant, le souffle un peu court avant de se redresser comme si de rien n’était.

▬ Ne fait rien s’il te plait… lui murmura-t-il.

« Surtout ne te ramène pas, je gère la situation... »commença-t-il mentalement à l’adresse de Setsuna. « Par contre, Phoenix est out et Centaure… ont s’occupe déjà de lui. »
Il s’avança vers le Dragon de l’eau, un air sérieux sur le visage.

▬ Calmes-toi, il ne faudrait pas que tu fasse accoucher Setsuna en paniquant, ce serait dommage.

Et surtout parce qu’il ressentait son agitation… vive le fait d’être le centrale télépathique, il en sauterait presque de joie.

Dégainant son talkie, il se basa sur la fréquence commune à la police et à l’armée établis spécialement pour la mission.

▬ Les choses commencent à bouger; ne restez pas seul. Si vous voyez une personne suspecte, mettez-là aux arrêts et vous avez le droit de la priver de sucreries. Au rapport toute les dix minutes et restez sur vos gardes. Gardez la danse des marshmallows jusqu’à nouvel ordre.

S’il y avait bien quelque chose qu’il n’aimait pas, c’était justement de ne pas voir d’où venait précisément le problème alors… la moue boudeuse revint sur ses traits.