quiet, kid.
Hypnos observa son café couler avec autant de concentration que de désintérêt. Il était ailleurs. Curieux quant à la potentielle nouvelle apprentie qu'ils accueilleraient au sein du CMA mais également préoccupé par le retard qu'en prendraient ses recherches. Elle était assurément un sacré phénomène, et s'il la trouvait plus ou moins amusante, il devait bien reconnaître ne pas aimer l'idée de devoir jouer les baby-sitters jusque dix-neuf heures... même si elle semblait très bien savoir prendre soin d'elle-même.
« Tu devrais lever un peu le pied, Hyp' tu as l'air... tendu. » tenta de lui conseiller l'un de ses collègues, appuyés contre le plan de travail à sa droite.
Le brun ne lui accorda pas l'ombre d'un regard.
Lever le pied ? Lui ? Et pour quoi faire ? Son travail était bien la seule chose qui lui prenait un tant soit peu de temps et il n'avait rien à gagner à un peu moins travailler.
« Hypnos, pour toi. Les idiots n'ont pas le droit de m'appeler autrement. »
S'il reçut une réponse à cette remarque, il n'y prêta pas la moindre attention, soudainement bien plus accaparé par la voix insupportable de Léa, à l'extérieur de la cuisine. Quoique... il n'y aurait pas prêté attention en temps normal.
« Il a autant de femme que de jour dans une année, il joue simplement avec toi. Une fillette sans aucun charme ! »
La remarque le fit discrètement rouler des yeux et il s'empara de son café – sans sucre – avant de sortir de la pièce pour jeter un œil à l'échange entre Léa et, très certainement, celle qui se faisait passer pour sa fiancée. À peine surpris. Il avait été un peu trop aimable de penser que sa collègue aurait lâché l'affaire aussi vite ; elle était encore plus stupide que ce qu'il pensait.
Persuadé que plus rien ne pouvait le surprendre donc, Hypnos n'eut pas le réflexe de réagir à ce qui suivit, tant la chose lui parut irréelle.
Il avait rejeté la plupart de ses conquêtes, sur son lieu de travail. Sans le moindre scrupule, parce qu'il s'en contrefichait. Après une seule nuit entre ses bras, certaines d'entre elles s'étaient persuadées qu'il leur démontrerait le moindre intérêt et les tentatives de baisers qui lui étaient dirigées se soldaient généralement par des échecs tant honteux que pitoyable. Pas cette fois.
« Pardonnez-moi, c’était vraiment trop tentant ! »
Il ne remarqua qu'à cet instant que Léa était partie. Sûrement encore plus sur les nerfs que précédemment.
« … Tu fais souvent ce genre de choses ? » soupira-t-il finalement tout en se redressant pour arranger sa cravate.
Un bref regard derrière lui lui fit remarquer que son collègue semblait soudainement très intéressé par la tournure des événements comme par l'arrivée d'Haniel et, sans la moindre gêne, Hypnos glissa l'un de ses bras autour de ses épaules pour la ramener près de lui. Elle était minuscule, attraper sa taille relevait presque de l'impossible.
« Tu sais que la provoquer ne la rendra qu'un peu plus détestable au moins ? »
« Il est vraiment fiancé ! » s'écria le blond derrière lui en sautant brusquement sur ses pieds. « Léa avait pas menti, ce con est vraiment fiancé ! »
Ses yeux s'écarquillèrent sous le choc et, après un regard appuyé en direction du prétendu couple, il quitta les lieux pour s'élancer en direction des bureaux de leurs autres collègues.
Hypnos, lui, se contenta de souffler sur son café tout en relâchant sa « moitié » pour se mettre en route.
« Tu devrais lever un peu le pied, Hyp' tu as l'air... tendu. » tenta de lui conseiller l'un de ses collègues, appuyés contre le plan de travail à sa droite.
Le brun ne lui accorda pas l'ombre d'un regard.
Lever le pied ? Lui ? Et pour quoi faire ? Son travail était bien la seule chose qui lui prenait un tant soit peu de temps et il n'avait rien à gagner à un peu moins travailler.
« Hypnos, pour toi. Les idiots n'ont pas le droit de m'appeler autrement. »
S'il reçut une réponse à cette remarque, il n'y prêta pas la moindre attention, soudainement bien plus accaparé par la voix insupportable de Léa, à l'extérieur de la cuisine. Quoique... il n'y aurait pas prêté attention en temps normal.
« Il a autant de femme que de jour dans une année, il joue simplement avec toi. Une fillette sans aucun charme ! »
La remarque le fit discrètement rouler des yeux et il s'empara de son café – sans sucre – avant de sortir de la pièce pour jeter un œil à l'échange entre Léa et, très certainement, celle qui se faisait passer pour sa fiancée. À peine surpris. Il avait été un peu trop aimable de penser que sa collègue aurait lâché l'affaire aussi vite ; elle était encore plus stupide que ce qu'il pensait.
Persuadé que plus rien ne pouvait le surprendre donc, Hypnos n'eut pas le réflexe de réagir à ce qui suivit, tant la chose lui parut irréelle.
Il avait rejeté la plupart de ses conquêtes, sur son lieu de travail. Sans le moindre scrupule, parce qu'il s'en contrefichait. Après une seule nuit entre ses bras, certaines d'entre elles s'étaient persuadées qu'il leur démontrerait le moindre intérêt et les tentatives de baisers qui lui étaient dirigées se soldaient généralement par des échecs tant honteux que pitoyable. Pas cette fois.
« Pardonnez-moi, c’était vraiment trop tentant ! »
Il ne remarqua qu'à cet instant que Léa était partie. Sûrement encore plus sur les nerfs que précédemment.
« … Tu fais souvent ce genre de choses ? » soupira-t-il finalement tout en se redressant pour arranger sa cravate.
Un bref regard derrière lui lui fit remarquer que son collègue semblait soudainement très intéressé par la tournure des événements comme par l'arrivée d'Haniel et, sans la moindre gêne, Hypnos glissa l'un de ses bras autour de ses épaules pour la ramener près de lui. Elle était minuscule, attraper sa taille relevait presque de l'impossible.
« Tu sais que la provoquer ne la rendra qu'un peu plus détestable au moins ? »
« Il est vraiment fiancé ! » s'écria le blond derrière lui en sautant brusquement sur ses pieds. « Léa avait pas menti, ce con est vraiment fiancé ! »
Ses yeux s'écarquillèrent sous le choc et, après un regard appuyé en direction du prétendu couple, il quitta les lieux pour s'élancer en direction des bureaux de leurs autres collègues.
Hypnos, lui, se contenta de souffler sur son café tout en relâchant sa « moitié » pour se mettre en route.
Ran