Je regardai ma montre et, faisant un signe de la main à mon manager pour le saluer, je m’engouffrai dans la station de métro où il m’avait emmenée. Je souriais en repensant à son insistance et à ma manière taquine de rendre les armes, ne prenant même pas la peine de sortir ma carte pastel de la poche de ma veste pour passer le péage des piétons. Je n’avais eu qu’une matinée de shootings, ayant réussi à libérer mon après-midi. Si j’aimais mon métier de mannequin, tout comme celui d’actrice, mon rôle de Seigneur était, pour moi, tout aussi voire plus important. J’avais contacté mon Phoenix en lui envoyant un message via l’électricité de l’air pour lui demander de me rejoindre aux alentours de 13h00 au Jardin Japonais « Pierre Baudis », à côté de la station Compans Caffarelli. Il était certes fréquenté mais présentait deux atouts majeurs ; de une, il n’y avait que très peu de caméras de surveillance et, de deux, il y avait des coins souvent déserts qui, eux, n’était soumis à aucune surveillance.
Je souris et répondis aimablement à des personnes m’ayant reconnue et me demandant des autographes, que je leur faisais, et ceux me remerciant pour mes « incroyables performances » au cinéma. C’était toujours agréable quand les gens ne me bondissaient pas dessus au moment où je m’y attendais le moins. Enfin… Je sortis donc à Compans et commençais à marcher vers le jardin japonais, tout en me demandant si elle arriverait à treize heures ou bien après. Je lui avais spécifié dans mon message qu’elle pouvait arriver bien plus tard selon son emploi du temps ; je ne savais absolument pas dans quelle branche elle travaillait. J’espérais seulement que cela n’avait pas trop d’incidence avec du matériel technologie et électrique de pointe, parce que sinon elle risquait d’avoir bien des surprises… à supposer qu’elle n’eût pas déjà créé des réserves d’électricité ou bien qu’elle eût court-circuité des compteurs. Un petit rire amusé, loin de toute méchanceté, s’échappa de mes lèvres alors que je traversais le jardin Compans Caffarelli. Une fois arrivée sur place, j’envoyais un autre message à mon Phoenix via l’électricité de l’air, message ne contenant qu’une image du lieu exact dans lequel je me trouvais.
Il n’était que midi cinquante mais je préférais arriver en avance pour éviter les mauvaises surprises. Et puis, la vie m’avait appris à toujours essayer d’avoir une longueur d’avance. Je m’assis donc dans l’herbe, non loin de l’ombre d’un arbre pour profiter du soleil tant qu’il était là, et je sortis mon tupperware contenant mon déjeuner ; des patates sautées avec des aiguillettes. Enfin… avec deux aiguillettes, plus précisément. Je mangeais paisiblement, heureuse qu’il n’y eût pas beaucoup de monde à cette période de la journée et que personne ne semblait remarquer le coin vide de monde que j’avais élu. S’il fallait faire fuir le monde, je savais très bien comment faire. Quelques éclairs et le tour était joué. En espérant qu’ils ne paniqueraient pas au point de s’électrocuter sur un des éclairs… Je sortis ma bouteille d’eau et en pris une gorgée pour noyer cette idée de mon esprit et l’emporter… n’importe où tant que c’était loin de moi. Quant à mon Phoenix… je l’attendrais. La magie m’avait juste appris sa localisation et son identité ; Pérez Nastasia. Pas commun comme prénom mais l'originalité avait du bon, surtout dans le cas d'une heureuse surprise comme celle-là. Et je savais d’avance que si la magie m’avait donné son identité, l’inverse n’était pas le cas ; Nastasia ne connaissait en rien la mienne.
Voilà qui promettait d’être…
intéressant.
Je souris et répondis aimablement à des personnes m’ayant reconnue et me demandant des autographes, que je leur faisais, et ceux me remerciant pour mes « incroyables performances » au cinéma. C’était toujours agréable quand les gens ne me bondissaient pas dessus au moment où je m’y attendais le moins. Enfin… Je sortis donc à Compans et commençais à marcher vers le jardin japonais, tout en me demandant si elle arriverait à treize heures ou bien après. Je lui avais spécifié dans mon message qu’elle pouvait arriver bien plus tard selon son emploi du temps ; je ne savais absolument pas dans quelle branche elle travaillait. J’espérais seulement que cela n’avait pas trop d’incidence avec du matériel technologie et électrique de pointe, parce que sinon elle risquait d’avoir bien des surprises… à supposer qu’elle n’eût pas déjà créé des réserves d’électricité ou bien qu’elle eût court-circuité des compteurs. Un petit rire amusé, loin de toute méchanceté, s’échappa de mes lèvres alors que je traversais le jardin Compans Caffarelli. Une fois arrivée sur place, j’envoyais un autre message à mon Phoenix via l’électricité de l’air, message ne contenant qu’une image du lieu exact dans lequel je me trouvais.
Il n’était que midi cinquante mais je préférais arriver en avance pour éviter les mauvaises surprises. Et puis, la vie m’avait appris à toujours essayer d’avoir une longueur d’avance. Je m’assis donc dans l’herbe, non loin de l’ombre d’un arbre pour profiter du soleil tant qu’il était là, et je sortis mon tupperware contenant mon déjeuner ; des patates sautées avec des aiguillettes. Enfin… avec deux aiguillettes, plus précisément. Je mangeais paisiblement, heureuse qu’il n’y eût pas beaucoup de monde à cette période de la journée et que personne ne semblait remarquer le coin vide de monde que j’avais élu. S’il fallait faire fuir le monde, je savais très bien comment faire. Quelques éclairs et le tour était joué. En espérant qu’ils ne paniqueraient pas au point de s’électrocuter sur un des éclairs… Je sortis ma bouteille d’eau et en pris une gorgée pour noyer cette idée de mon esprit et l’emporter… n’importe où tant que c’était loin de moi. Quant à mon Phoenix… je l’attendrais. La magie m’avait juste appris sa localisation et son identité ; Pérez Nastasia. Pas commun comme prénom mais l'originalité avait du bon, surtout dans le cas d'une heureuse surprise comme celle-là. Et je savais d’avance que si la magie m’avait donné son identité, l’inverse n’était pas le cas ; Nastasia ne connaissait en rien la mienne.
Voilà qui promettait d’être…
intéressant.