Quand j'étais plus jeune, j'aimais regarder des disneys. Particulièrement les classiques comme La Belle et la Bête, Cendrillon, Mulan! Je pense que Mulan est ma préférée, on a eu des situations similaires. Nous devions toutes deux jouer un rôle qui ne nous correspondait pas, les conséquences de la découverte de notre identité réelle auraient été catastrophiques. Et nous avons toutes deux appris à nous battre. Quoi que personnellement je me rends compte que la violence n'est pas toujours la clé. J'aurais probablement pu mieux m'en sortir si je n'avais pas été aussi bagarreuse. Mais j'avoue qu'aujourd'hui, cette agressivité, j'aurais voulu la posséder.
Je me sentais apathique, lasse, je voulais disparaître de la surface du monde, ma poitrine me faisait mal, ma peau était sèche et oh kami!Je ressemblaos à une barrique! Je ne sais même pas comment j'avais fait pour rentrer dans mon pantalon! Mais pour une fois c'était dû à quelque chose que j'avais attendu toute ma vie! Ploc ploc ploc! Goutte à goutte ma sanité s'évacuait pour laisser place à un cocktail écoeurant de morosité,de déprime, de doutes et j'étais certainement la femme la plus heureuse du monde! J'apprenais aujourd'hui qu'il était possible de se réjouir de sa propre misère. Et je me trouvais pathétique!
J'avais envie de rien, de ne rien faire, d'attendre que ça s'arrête, que tout s'arrête! Je sais qu'Ohime sama m'avait dit que j'étais la bienvenue, que je ne la dérangeais pas. Mais je n'allais pas non plus l'embêter tous les jours. Il y avait bien mon petit frère... mais... je n'avais pas vraiment été une grande soeur exemplaire récemment. D'habitude je l'appelais au moins une fois par jour. Sans parler des visites à l'improviste. Je m'assurais que ses courses étaient bien faites, qu'il n'y ait pas de factures qui trainent. Et puis je prenais de ses nouvelles.Il était tellement tête en l'air le pauvre! Mais depuis ma libération... je n'avais pas osé le recontacter. Et s'il ne me reconnaissait pas? S'il me reconnaissait! Comment j'allais expliquer ça moi! Mais quand même il aurait pu m'appeler ou passer faire un tour! Je lui ai même laissé un double des clés.!Bref je ne pouvais me tourner vers personne!
J'avais besoin de faire quelque chose. Et briquer une cinquantième fois la maison ne me disais pas. Tout brillait comme au premier jour. Mes vêtements et sous vêtements étaient classés par grandeur et couleur. Il y avait une jolie robe d'été blanche qui trônait au milieu de mes blazers et tailleurs. Mais je n'osais pas encore la mettre. J'avais même classé les condiments par ordre alphabètique....Un bain chaud! Ça soulagera les crampes et au pire je pourrais toujours nettoyer la salle de bain après.
J'enfilais les patins et montais les escaliers pour atteindre la salle de bain en face de ma chambre. Devant moi la baignoire et à ma droite le lavabo. Et par dessus le lavabo, le miroir. Cet outil était certainement mon plus grand allié et mon pire ennemi. Je ne pouvais pas passer plus de cinq minutes sans m'y regarder. Mais ce n'était pas pour m'admirer. Je relevais d'un oeil critique chacun de mes défauts, chacune de mes imperfections et les couvrais du mieux que je pouvais. Il n'y avait jamais eu un seul instant où j'avais réussi à tout couvrir, à tout cacher. Peu importe le temps que je prenais. Et si je connaissais ces défauts, ils hantaient mon esprit jusqu'à ce que je les couvre, je les dissimule, je les cache. Alors imaginez quand je devais me démaquiller. Le lait et les lingettes emportaient les couleurs au fur et à mesure que je pouvais revoir mon visage apparaître dans toute son imperfection. Drainant mon essence et mon énergie. Me laissant nue face à moi-même et vulnérable. Me rappelant chaque jour que l'image que j'affiche est un mensonge. Il y a bien longtemps que j'ai cessé de regarder mon visage. Je cerne les défauts un à un sans regarder l'image en général. Et quand je me démaquille, je m'assure de ne plus avoir aucun produit sur la peau sans regarder le reste. Et même si je sais que je suis enfin libre. Je peux voir l'ombre de ces barreaux dans mon reflet.
J'allais ensuite remplir la baignoire d'eau chaude. Ce n'était pas un furoba. Étrange comme ici les choses se faisaient à l'envers. On devait se nettoyer APRÈS avoir baigné dans l'eau chaude. Ce qui signifiait qu'on se salissait d'avantage avant de se nettoyer. Mais bon j'avais eu plusieurs années pour m'habituer.
Je me dévetissais et escaladait ensuite la baignoire pour m'immerger dans l'eau chaude... Hmmm quel délice.
Je me sentais apathique, lasse, je voulais disparaître de la surface du monde, ma poitrine me faisait mal, ma peau était sèche et oh kami!Je ressemblaos à une barrique! Je ne sais même pas comment j'avais fait pour rentrer dans mon pantalon! Mais pour une fois c'était dû à quelque chose que j'avais attendu toute ma vie! Ploc ploc ploc! Goutte à goutte ma sanité s'évacuait pour laisser place à un cocktail écoeurant de morosité,de déprime, de doutes et j'étais certainement la femme la plus heureuse du monde! J'apprenais aujourd'hui qu'il était possible de se réjouir de sa propre misère. Et je me trouvais pathétique!
J'avais envie de rien, de ne rien faire, d'attendre que ça s'arrête, que tout s'arrête! Je sais qu'Ohime sama m'avait dit que j'étais la bienvenue, que je ne la dérangeais pas. Mais je n'allais pas non plus l'embêter tous les jours. Il y avait bien mon petit frère... mais... je n'avais pas vraiment été une grande soeur exemplaire récemment. D'habitude je l'appelais au moins une fois par jour. Sans parler des visites à l'improviste. Je m'assurais que ses courses étaient bien faites, qu'il n'y ait pas de factures qui trainent. Et puis je prenais de ses nouvelles.Il était tellement tête en l'air le pauvre! Mais depuis ma libération... je n'avais pas osé le recontacter. Et s'il ne me reconnaissait pas? S'il me reconnaissait! Comment j'allais expliquer ça moi! Mais quand même il aurait pu m'appeler ou passer faire un tour! Je lui ai même laissé un double des clés.!Bref je ne pouvais me tourner vers personne!
J'avais besoin de faire quelque chose. Et briquer une cinquantième fois la maison ne me disais pas. Tout brillait comme au premier jour. Mes vêtements et sous vêtements étaient classés par grandeur et couleur. Il y avait une jolie robe d'été blanche qui trônait au milieu de mes blazers et tailleurs. Mais je n'osais pas encore la mettre. J'avais même classé les condiments par ordre alphabètique....Un bain chaud! Ça soulagera les crampes et au pire je pourrais toujours nettoyer la salle de bain après.
J'enfilais les patins et montais les escaliers pour atteindre la salle de bain en face de ma chambre. Devant moi la baignoire et à ma droite le lavabo. Et par dessus le lavabo, le miroir. Cet outil était certainement mon plus grand allié et mon pire ennemi. Je ne pouvais pas passer plus de cinq minutes sans m'y regarder. Mais ce n'était pas pour m'admirer. Je relevais d'un oeil critique chacun de mes défauts, chacune de mes imperfections et les couvrais du mieux que je pouvais. Il n'y avait jamais eu un seul instant où j'avais réussi à tout couvrir, à tout cacher. Peu importe le temps que je prenais. Et si je connaissais ces défauts, ils hantaient mon esprit jusqu'à ce que je les couvre, je les dissimule, je les cache. Alors imaginez quand je devais me démaquiller. Le lait et les lingettes emportaient les couleurs au fur et à mesure que je pouvais revoir mon visage apparaître dans toute son imperfection. Drainant mon essence et mon énergie. Me laissant nue face à moi-même et vulnérable. Me rappelant chaque jour que l'image que j'affiche est un mensonge. Il y a bien longtemps que j'ai cessé de regarder mon visage. Je cerne les défauts un à un sans regarder l'image en général. Et quand je me démaquille, je m'assure de ne plus avoir aucun produit sur la peau sans regarder le reste. Et même si je sais que je suis enfin libre. Je peux voir l'ombre de ces barreaux dans mon reflet.
J'allais ensuite remplir la baignoire d'eau chaude. Ce n'était pas un furoba. Étrange comme ici les choses se faisaient à l'envers. On devait se nettoyer APRÈS avoir baigné dans l'eau chaude. Ce qui signifiait qu'on se salissait d'avantage avant de se nettoyer. Mais bon j'avais eu plusieurs années pour m'habituer.
Je me dévetissais et escaladait ensuite la baignoire pour m'immerger dans l'eau chaude... Hmmm quel délice.