Contrairement aux idées reçues que pouvaient avoir certains mauvaises langues en le voyant baîller dès neuf heures du matin – et par le fait qu’il signalait parfois de manière très ouverte qu’il avait la flemme de faire une chose -, il n’avait jamais été flemmard mais plutôt clairement bosseur… quand le sujet l’intéressait.
Monsieur passait donc ses nuits avec cinq heures de sommeil qui lui suffisait largement et pestait tout le long du jour – ainsi qu’une partie de la nuit, il fallait l’avouer – avec bonne humeur et vulgarité. Généralement l’un n’allait pas sans l’autre bien que… quand il était de mauvaises humeurs, il était tout aussi vulgaire que de bonne humeur. Soit, personne n’avait jamais dit qu’il était facile ou agréable à vivre excepté ses parents et sa petite sœur. Mais en famille, on est pas vraiment objectif.
Une chose était certaine que ce jour précis – jour funeste dira-t-il -, les mains plongées dans un moteur particulièrement crasseux, la clope aux lèvres et le téléphone caler entre son oreille et son épaule, il avait revisiter toutes les insultes qu’il connaissait et ce, dans toute les langues qu’il connaissait.
Promotion s’il en était, on venait de lui annoncer qu’il était « muté » dans l’équipe de flic du fabuleusement célèbre Matt Reeds. Comme quoi, il ne pouvait même pas être tranquille un putain de dimanche soir à une heure quarante cinq et quelques putains de secondes de merde. Ô vie cruelle.
Sa mère c’était bien sûr lever en l’entendant jurer aussi fort qu’un trombone mal accordé, lui balançant le premier vase à la tête depuis le premier étage en hurlant… au moins aussi fort que lui qu’il allait réveiller le voisinage en criant des inepties à une heure indécente.
En pleine campagne… avec personne à dix kilomètres à la ronde… Mouais… En tous cas, le vase était foutu et le moteur pleins de fleurs et d’eau. Il était bon pour prendre une douche mais au moins, le vase ne lui était pas tombé dessus. Pour une fois, sa mère l’avait manqué. La fatigue sûrement.
Jurant de nouveau alors que son interlocuteur lui avait raccrocher au nez avec un air aussi joyeux que s’il venait de lui indiquer qu’il avait gagner au loto – il devrait tenter de jouer avec sa chance merdique – il finit par refermer le capot avant de glisser l’appareil maudit dans l’une des grandes poches de son bleu de travail puis essuyant ses mains noircie par le cambouis, dessus.
Rangeant ses affaires avec minutie et un semblant de ménage plus tard, il ignora royalement la pendule le narguant en affichant les trois trente du matin et fila sous la douche bouillante.
Abandonnant au bout d’un quart d’heure l’idée de faire revenir ses mains totalement blanches, il enfila un jean passablement usé – mais pas troué – et un tee-shirt noir. Avisant l’heure, il râla de nouveau avant de récupérer les clefs de sa moto, se rendant au lieu de rendez-vous avec sa nouvelle « équipe ».
C’est qu’il n’était pas tout près de Toulouse en plus…
Il arriva à l’endroit voulu à six heures trente pile, baillant sans retenu et se dirigeant directement vers la machine à café avec des allures de touriste. Ca ne passa pas – encore heureux – mais il colla son badge tout neuf de flic sous le nez du premier emmerdeur, demandant par la même occasion où était l’abrutis de commandant – ou il ne savait trop quoi – qu’il devait « servir ».
Ayant les infos, il récupéra son café en se dirigeant vers l’endroit indiqué, un sourire débile aux lèvres tout en s’étirant. Ah, équipe de poulet en vue !
▬ Salut les connards, je suis le mécano ! Comment ça va ? Non, inutile de répondre, je m’en tape complet. Elle est où princesse ?
Scrutant la pièce du regard, il remarqua enfin le bleuté – genre il était invisible avant – et lui fit un signe de victoire de sa main libre avec un sourire aussi ironique que moqueur.
▬ Je suis la babysitter chaton, entendons-nous bien !
Ou pas… enfin, ce n’était pas comme s’il avait vraiment le choix en la matière avec ce qui lui était tombé sur le coin du nez. Restez à savoir si Matt Reeds était aussi intéressant que ce qui semblait être.
Enfin, vu que ça tournait autour d’eux et des deux autres peluches, cela allait forcément être intéressant, n’est-ce pas ?
Monsieur passait donc ses nuits avec cinq heures de sommeil qui lui suffisait largement et pestait tout le long du jour – ainsi qu’une partie de la nuit, il fallait l’avouer – avec bonne humeur et vulgarité. Généralement l’un n’allait pas sans l’autre bien que… quand il était de mauvaises humeurs, il était tout aussi vulgaire que de bonne humeur. Soit, personne n’avait jamais dit qu’il était facile ou agréable à vivre excepté ses parents et sa petite sœur. Mais en famille, on est pas vraiment objectif.
Une chose était certaine que ce jour précis – jour funeste dira-t-il -, les mains plongées dans un moteur particulièrement crasseux, la clope aux lèvres et le téléphone caler entre son oreille et son épaule, il avait revisiter toutes les insultes qu’il connaissait et ce, dans toute les langues qu’il connaissait.
Promotion s’il en était, on venait de lui annoncer qu’il était « muté » dans l’équipe de flic du fabuleusement célèbre Matt Reeds. Comme quoi, il ne pouvait même pas être tranquille un putain de dimanche soir à une heure quarante cinq et quelques putains de secondes de merde. Ô vie cruelle.
Sa mère c’était bien sûr lever en l’entendant jurer aussi fort qu’un trombone mal accordé, lui balançant le premier vase à la tête depuis le premier étage en hurlant… au moins aussi fort que lui qu’il allait réveiller le voisinage en criant des inepties à une heure indécente.
En pleine campagne… avec personne à dix kilomètres à la ronde… Mouais… En tous cas, le vase était foutu et le moteur pleins de fleurs et d’eau. Il était bon pour prendre une douche mais au moins, le vase ne lui était pas tombé dessus. Pour une fois, sa mère l’avait manqué. La fatigue sûrement.
Jurant de nouveau alors que son interlocuteur lui avait raccrocher au nez avec un air aussi joyeux que s’il venait de lui indiquer qu’il avait gagner au loto – il devrait tenter de jouer avec sa chance merdique – il finit par refermer le capot avant de glisser l’appareil maudit dans l’une des grandes poches de son bleu de travail puis essuyant ses mains noircie par le cambouis, dessus.
Rangeant ses affaires avec minutie et un semblant de ménage plus tard, il ignora royalement la pendule le narguant en affichant les trois trente du matin et fila sous la douche bouillante.
Abandonnant au bout d’un quart d’heure l’idée de faire revenir ses mains totalement blanches, il enfila un jean passablement usé – mais pas troué – et un tee-shirt noir. Avisant l’heure, il râla de nouveau avant de récupérer les clefs de sa moto, se rendant au lieu de rendez-vous avec sa nouvelle « équipe ».
C’est qu’il n’était pas tout près de Toulouse en plus…
Il arriva à l’endroit voulu à six heures trente pile, baillant sans retenu et se dirigeant directement vers la machine à café avec des allures de touriste. Ca ne passa pas – encore heureux – mais il colla son badge tout neuf de flic sous le nez du premier emmerdeur, demandant par la même occasion où était l’abrutis de commandant – ou il ne savait trop quoi – qu’il devait « servir ».
Ayant les infos, il récupéra son café en se dirigeant vers l’endroit indiqué, un sourire débile aux lèvres tout en s’étirant. Ah, équipe de poulet en vue !
▬ Salut les connards, je suis le mécano ! Comment ça va ? Non, inutile de répondre, je m’en tape complet. Elle est où princesse ?
Scrutant la pièce du regard, il remarqua enfin le bleuté – genre il était invisible avant – et lui fit un signe de victoire de sa main libre avec un sourire aussi ironique que moqueur.
▬ Je suis la babysitter chaton, entendons-nous bien !
Ou pas… enfin, ce n’était pas comme s’il avait vraiment le choix en la matière avec ce qui lui était tombé sur le coin du nez. Restez à savoir si Matt Reeds était aussi intéressant que ce qui semblait être.
Enfin, vu que ça tournait autour d’eux et des deux autres peluches, cela allait forcément être intéressant, n’est-ce pas ?
Ps : @Reed Matt J'ai la flemme de brancher ma souris donc je mettrais le codage du rpey après... un jour... ou peut-être... une nuit