Reed Matt
• Onde ?
• Quel est le climat qui t'a entouré pendant ta croissance [0-19 ans, pour baliser] ?
Climat de sa Toulouse ( montagneux / océanique / méditerranéen ) natale et de sa Londres ( tempéré chaud ) tant aimée. ~ • Quelle était la météo lors de ta naissance ?
Soleil avec quelques nuages blancs épars. • Quel est ta température corporelle moyenne ?
36,9°C.• De quelle couleur est ton aura ?
Orange saumon. ~• Quel a été ton premier mot prononcé ?
« MAIIIIIIIÏEEUUUUUH ! »Mental
• ~ Deux membres de la Division du Commandant Reed ~
- Donc, le caractère du Commandant Reed... Première chose à dire, avant tout : son sens de l'orientation est absolument nul à chier. Et vu qu'il est plutôt - très - autoritaire, quand il veut passer par Cahors pour aller à Bayonne, par exemple, ben il y va. Au fond, il est juste gamin et curieux, et il peut faire peur... Mais, franchement, il est cool, le Commandant...
Étranglement étouffé de son compagnon qui manque de s'évanouir.
- Cool ?! Il est traumatisant, le Commandant Reed ! Trau-ma-ti-sant ! Et il fait peur, la vache ! Lui, quand il veut quelque chose, il l'obtient par tous les moyens. Et si des obstacles se dressent sur sa route... Bah... Ils disparaissent. D'eux-mêmes, ou réduits en charpie. Il adore détruire. Le Commandant Reed, c'est un putain de psychopathe en puissance. Surtout qu'il a beau être pugnace, tenace, tout ce que vous voulez, il est surtout encore plus têtu qu'une mule. Et, qu'en plus, c'est un sanguinaire fanatique de sang ! Bon, j'exagère peut-être qu'un tout petit peu, mais quand vous voyez que ses saignements oculaires quotidiens font sa joie, là, ça fait peur. Mais cool ? Je ne crois pas non...
- Ah la la, tu dois être un bleu, toi. Bon, je te le concède, son autorité peut parfois devenir effrayante, et quand il est menaçant, ouais, il ne fait pas semblant. De là à dire qu'il est joyeux de voir son propre sang couler, là euh... non. Et d’ailleurs, mon grand, malgré le caractère puéril du Commandant, il reste un bon stratège.
- Un bon stratège ?! Et sa conduite à tuer une horde de moustique endormis, tu l’as oubliée ? Et son sens de l'orientation lamentable, tu l'as oublié ?!!
- La vache, mec, détends-toi. J'ai dit qu'il était gamin, et c'est ainsi, il est gamin. Cela n'empêche pas qu'il soit un stratège très talentueux ( quand il active ses neurones, ouais, certes ), il n'aurait jamais été Commandant s’il était vraiment aussi boulet qu’il n’y paraît. Réfléchis un peu. Pour finir, je dirais une chose. Si vous ne travaillez pas comme il le faut, ou si vous n'êtes pas suffisamment rapide dans l'exécution de ses ordres, il devient encore plus effrayant et menaçant.
- Ah non ! Pour finir, il faut surtout dire que, le Commandant, il n'accorde pas facilement sa confiance ! Par contre, une fois qu'elle est acquise, il se montre d'une fidélité sans faille. Limite naïve, par moments... Ah, aussi. Il a le don pour surnommer tout le monde, ‘larbin numéro X’ pour les flics et militaires de l’AUPE. J’suis… larbin numéro sept, je crois. Et, surtout, même si se plier aux règles n'est pas du tout son fort, il a toujours obéi aux Anciens.
- Mais ça c'est normal ! Quel idiot... Bon. Un autre témoignage, de sa soeur. Très connue dans l'Armée, en tous cas, parce qu'aucun homme ne pouvait l'approcher facilement. Le grand frère veille. Dommage. Parce que sa soeur, elle était canon. Et sa mort troue l’univers, sérieux…
- Toi tu cherches clairement la bagarre avec le Commandant...
~ Rose Reed, la petite soeur de Matt Reed, et lui-même ~
Rediffusion d’une interview datant de 2009
Rediffusion d’une interview datant de 2009
- Mimi, il est génial !
- ... T'es bien la seule à pouvoir m'appeler comme ça, mon ange...
- N'importe quoi, Kristen il le fait aussi ! Bref, Mimi, il est génial ! Un peu narcissique, mais, vous savez, comme tout le monde quoi. Il se dit parfait, tout en sachant qu'il ne l'est pas. Mimi, moi je dis qu'il est parfait. En tous cas, pour moi ! Il est super intelligent, et il voue un culte aux notions 'Apprendre' et 'Harmonie'. Quand il m'apprend quelque chose, il est super calme et super patient. Et ça, c'est génial ! C'est grâce à lui que je progresse, philosophiquement et intérieurement parlant.
- Euh... Tu en es... sûre ?
- Après, comme tous les mecs, frérot, c'est un ironique-sarcastique. Comme sa prestation masculine qu'il vient de faire, quoi. Mais même ! Frérot, il est génial. Fort par certains aspects, mais avec ses faiblesses. Et c'est pour ça que Mimi est parfait !
- Je sais, je sais, je sais...
- Après, le problème, c'est qu'il lui arrive de faire assez souvent des concours de stupidité masculine. Vous savez, où les hommes se lancent le défi de faire l'action la plus débile, et celui dont l'action est la plus...
- Audacieuse, pas débile !
- ... débile remporte le concours. Ta gueule, Mimi, c’moi qui parle. Ah… Frérot, ça reste un mec... Mais même, pour moi, il est parfait ! Je le répète, je sais, mais j'adore mon frérot. Et il est parfait. Même s'il est plutôt fier, ce qui fait qu'il va au bout de ses idées, à tort ou à raison. Excepté s'il met en danger ses hommes ou sa famille. Avec moi, il est hyper protecteur, mais jamais trop. Envers ses hommes, c'est pareil. Un gars sous ses ordres m'avait raconté qu'un jour, un criminel l'avait violenté. Mimi est arrivé et l'a carrément assommé. Knock out en un seul coup, il a frappé trop fort.
- C’pas de la protection, nawak. Il n'y a que moi qui soit habileté à martyriser mes hommes, mon ange. Et je n'ai pas frappé trop fort, j'y peux rien s'il était fragile ce mec moi. Et puis il n'avait pas qu'à violenter un de mes hommes. D’abord.
- Si. Tu les protèges.
- Non.
- Si.
- Non.
- … Si.
- Non, je te dis ! Enfin... qu'un peu. Peut-être. Je trouve pas. Arrête de me regarder comme ça, soeurette ! Je suis surtout possessif, d’abord ! Mais ça aussi... Je ne le suis qu'un peu. Très très pe-… t’as fini de me lancer ce regard ?
- Et ben voyons… Ah oui ! Ce que j'adore avec Mimi, c'est qu'il me fait souvent rire. Si si ! Et en plus, il est tellement boulet, dans le sens de maladroit, que c'en devient presque maladif chez lui. Pas avec les mots, quoique parfois ça lui arrive, mais avant tout et surtout dans ses gestes. Je m'explique. Un jour, je lui avais juste demandé de me passer un verre, qui était à côté de lui. Ben il l'a pris tellement vite qu'en fait, il n'a fait que le pousser par terre. J'ai explosé de rire, et les parents ont souri. C'est ça aussi qui est génial avec lui. C'est un gros boulet, mais on lui pardonne TOUUUUUT tout de suite. Et il nous fait rire à la clef ! Ah, et encore mieux, il sait se faire respecter ! C'est grâce à ça que les gars ne m'embêtent pas trop. Vu que je suis nulle pour me battre ( regarde le mur, frérot, j’suis nulle et tu le sais ), c'est Mimi qui me défend tout le temps. Et qu'une seule fois, vu qu'une fois lui suffit pour qu'on me fiche la paix. Parmi les policiers et les militaires de l’AUPE en tous cas.
- S'ils commencent à t'approcher, en même temps… c’est pas qu’être assommé qu’ils vont risquer… Quoi ? Mais t’as fini de me lancer ce regard, oui ? Ils ne t'approchent pas, point. Non c’pas de la protection. Ni de la possession. T’es juste ma soeur, à moi. C’tout. … okay, c’est un peu de la possession. Mais un peu.
- Très très peu, hein… et c’est pas du tout la protection ? Ah, tu vois que c’en est ! Ce sale gosse, j’vous jure. ( éclats de rire de Rose et Matt ) Et pour finir... Mimi il est parfait, et en plus, il est câlin ! Donc, il est adorable. Voilà. J'ai le plus parfait des frères.
- Mouais… j’aime pas trop les compliments, hein, mais… Oh d’ailleurs. Je suis vachement fier de mes défauts. Et, je dois le dire, je n'aime pas être soumis à une autorité. Si je suis un gradé de la police de l’AUPE, c’est uniquement pour mes parents et mon oncle. Et pour mes idéologies aussi. Ah, et aussi... Je ne suis pas adorable, bordel ! Mais c'est quoi ça !
- Vous voyez, il est tellement choupi-mignon, mon Mimi..., dit-elle avec des étoiles dans les yeux et un sourire joyeux.
Grommellements de Matt en arrière fond, même s’il sourit et a les yeux calmes et joueurs.
Mon Identité
• Homme ou Femme ?
Homme. ~ • Date de naissance ( âge ) ?
15:15:51, le lundi 15 juin 1987 ( 31 ans ). • Lieu de Naissance
Toulouse, France. Précisément né à l’hôpital de Rangueil. ~ • Nationalité
Franco-anglaise. Avec des origines basques du côté paternel, faut-il le préciser. ~ • Famille
Vivante et bien portante. Ses parents sont en vie, comme sa famille de manière générale. Sa petite sœur est morte dans un incendie. • Groupe
So what ? • Métier ?
Il est flic, Commandant pour être exact. • Membre de la DAT ? Du CRSI, de l'AUPE ou de l'EL ?
Ouaip, il fait partie de l’AUPE. • T'es un Seigneur ? Un Gardien ?
Apparemment, je serais le Centaure de l’Eau. Va falloir qu’on m’explique depuis quand les Centaures d’Eau existent, quand même… {Gardien}Yeux
J’ai des yeux vairons, le gauche est bleu et le droit est rouge. Les nuances de couleur dépendent de la luminosité ou de la non-luminosité environnante. Je n’ai aucun problème de vue, mes yeux n’aiment simplement pas le soleil – mon œil droit peut saigner s’il est ‘surexposé’ au soleil. Ma particularité oculaire m’a d’ailleurs valu de nombreux examens qui se soldèrent, globalement, par ‘… hum… je n’ai pas d’explications mais tout semble parfait pour Matt’. Merci de m’avoir pris cinq cent balles, Cheveux
Mes cheveux sont noirs aux reflets nocturnes, de base, et sont courts. À l’exception de quatre mèches qui, elles, sont longues, très longues, et m’arrivent à la mi-cuisse environ. Depuis que je suis le Centaure de l’Eau, bah mes cheveux sont clairement devenus bleu nuit et oscillent entre ma couleur originelle et un bleu plus clair. J’ai toujours pas compris pourquoi mais les gens pensent juste que je bousille mes cheveux sont les teintures, du coup. Hm… Je devrais peut-être essayer une teinture violette, tiens… Peau
Ben… j’ai une peau de franco-anglais. Elle est entre le rose mignon et le pâle, quoi. Au fait, j’t’ai déjà dit que j’aime pas le soleil ?Taille
1m91Masse
15 g. Ha.ha.ha. Je déconne. 89 kg.Corpulence
Musclée, oui. Quoique, sous mes vêtements, ma corpulence paraîtrait ‘finement musclée’. Pfeu, nawak. Même mon Kristounet d’amour il dit que je suis musclé d’abord ( quoi il le dit pas ? Nan mais ça suffit cette désinformation, il le dit ! ) ( c’est quoi ces manières… ). {Il est musclé mais il garde des traits plutôt fins}Signes particuliers
Mes cicatrices et brûlures qui s’étalent sur tout mon corps peut-être ? Les plus visibles ? Bah, vous les voyez, non ? Ignares. Entre autres... le trait clair qui barre horizontalement ma joue gauche, que bien souvent les gens ne voient pas mais dès qu’ils le voient ils ne voient plus que ça. C’est agaçant et vexant, pfuh... Ah, la deuxième cicatrice la plus visible est sur mon dos. Deux diagonales me barrent tout le dos, du haut des omoplates au creux des reins, voire même légèrement plus bas. La cicatrice a rendu ma peau boursouflée à cet endroit. Assez bizarre comme sensation si vous la touchez ( si toutefois vous êtes au courant de son existence, ce qui est clairement pas gagné ). Et aussi parce que très peu de personnes ( vivantes ) sont au courant de cette cicatrice que je chéris. J’ai aussi toute une collection de tatouages, notamment sur mon dos ( crâne entouré de fleurs noires, serpents divers ) et sur le haut de mon bras droit ( lettres gothiques ( N et I - ceci est un "i" majuscule - séparées d'un losange, le tout en noir ).Mon Histoire
• As-tu grandi dans une famille aimante ? Stricte ? Autre ?
J’ai clairement grandi dans une famille aimante, mes parents étaient vaaaaaaachement cools ! Mais mon oncle, pfiouh, lui est suuuuper strict ! Ma petite sœur aussi était super stricte… mais tout le monde est aimable et sympa, par chez moi. Y avait et il y a toujours une bonne ambiance. Disons juste que ma mère et mon oncle sont devenus super protecteurs, de deux manières complètement opposées, suite à la mort de ma soeur. Ce que je peux comprendre, en fait, vu que de mon point de vue c’est normal. Même si ça me fait parfois chier... • Quelles sont tes relations avec les membres de ta famille ? Bonnes, mauvaises ?
EXCELLENTES ! Y a jamais eu de problèmes internes, chez nous ! On est fondamentalement peace and love and second degree chez les Reed, donc franchement… j’ai pas à me plaindre de ce côté-là. Même si mon oncle et ses trois cents abdos par tranche de demi-heure sont une torture éhontée. Et que l’entraînement de ma petite sœur est l’entraînement du diable. Quoi ? Oui oui, est. Je continue de le faire. Parce que je dois avoir un fond maso. Ou juste que ça me rappelle des bons souvenirs… peut-être, bien sûr, peut-être... • Comment s'est passé ta scolarité ? Quel cursus as-tu choisi au lycée ? Pourquoi ?
Beuh… ma scolarité s’est globalement très bien passée ! J’avais des bonnes notes en moyenne ( quoi ? 12 de moyenne c’est très bien, là ! ), j’ai carburé pour l’école de police même si, techniquement, mon père m’avait déjà pris comme apprenti depuis mes 16 ans. Ouais ouais, mon père était un Ancien de la DAT héhéhé. Tu vas faire quoi ? Ouais, était. Après mes vingt-deux ans, cela dit, j’ai été sous les ordres d’un autre Ancien. Très cool aussi d’ailleurs ! Bref, au lycée j’avais choisi un cursus littéraire parce que les livres c’est bien, la philo c’est bien et que la réflexion c’est aussi très bien. {Vraie raison : parce que Matt est un passionné par la littérature, la philosophie EEEET… par bien d’autres sciences humaines} • As-tu voyagé ? Où ça ? Dans quel cadre ?
J’ai déjà voyagé en Angleterre, parce que j’ai de la famille là-bas… à Rome pour un voyage scolaire de troisième {trois semaines}, à Berlin pour un voyage scolaire de première {deux semaines et demi}. Ah, et à Figuer...es ou as, en Espagne, pour voir le Musée de Salvador Dali ( et sa maison qui était dans un coin pas loin ) quand j’étais en quatrième {une semaine et demi}. Voilà voilà. /O/ OH ! Mes parents m’ont déjà emmené au Maroc, au Canada et en Islande. ET FRANCHEMENT C’EST GÉNIAL ! • Tu viens de France ? Non ? Si non, comment se fait-ce que tu sois en France ?
Ben je suis français… je sais que ça se voit pas par mon visage mais quand même quoi… c’est vexant là… • Où habites-tu ? Comment tu as atterri là ? Tu t’y sens bien ?
Je suis actuellement dans une belle maison avec un grand jardin vu là où je suis. /O/ J’y suis avec Kristounet d’amour. C’est à côté du métro les Trois Cocus, fufufu. /O/ Et ben euh… j’ai grandi avec cette maison ( et franchement, l’évolution du quartier elle m’a faite flipper ) ( je suis encerclé par des métros et des immeubles alors qu’avant y avait des maraîchers quoi… ). Je m’y sens suuuuuper bien ! Mes parents ont décidé d’emménager ailleurs parce que… euh… ils voulaient se rapprocher des labos du CRSI, je crois ? Bref, un truc du genre. Du coup j’y suis resté avec Kristen. Et c’est le pied. /O/ Même si putain, les charges plaisantent pas… j’hésite à louer une partie mais faut que je demande à Kristen d’abord parce que voilà keuwa... • Que penses-tu des événements de l’été 2018 ?
La chaleur, je l’ai pas supportée du tout. Ni ce soleil. Nan mais parce que, faut qu’on lève un voile là, Toulouse est une ville qui n’est PAS faite pour les températures extrêmes. ALORS LA CANICULE LÀ. Bah putain mais plus jamais ça ! JE MOURRAIS MA RACE MOI ! Et le fait d’avoir été enfermé dans ma maison ben… hum… ça allait parce que j’ai quand même une énoooooooorme bibliothèque, du coup j’ai pu lire tous les nouveaux livres que j’avais acheté et m’en relire d’autres pour me rappeler mes belles années d’enfance et… bah ça a été. En plus j’étais avec mon Kristounet d’amour donc c’était classe ! Mais un peu flippant quand même… Pis j’sais pas, y a certains changements j’ai l’impression que tout le monde fait semblant de pas les voir et c’est bizarre, tu vois. J’sais pas, une forêt comme la forêt Occitane, viens pas me dire que tu peux l’ignorer… • Que penses-tu de la DAT ?
Bah elle est bien. De toute façon j’ai ma famille dedans donc elle est forcément bien, valà. Et vu que j’y suis aussi, débat plié. • Quelle est ton opinion sur la magie ?
Avant j’étais dubitatif mais vu les missions auxquelles j’assistais j’y croyais… en même temps, vu ce qui m’est tombé sur la gueule, sans magie ça aurait été compliqué de tout expliquer… Bref, j’y croyais. … peut-être pas autant que depuis le 28 octobre mais j’y croyais ferme. Et là, maintenant, j’essaie juste de pas détraquer la plomberie du quartier. Un véritable jeu de bonheur ! ** • Cites-nous trois anecdotes qui t'ont marqué(e).
- 05 ans – La lecture:
- Matt pleurait à chaudes larmes, tant ému que triste et, tout en serrant son coussin dans ses bras, tourna sa tête vers le mur de sa chambre pour éviter le visage tendre et compatissant de sa mère. Menton posé sur le coussin, il continuait de pleurer silencieusement avant de tendre sa main vers son bureau, à côté de son lit, pour chopper sa boîte à mouchoirs et se moucher trois fois d’affilée sans que ses larmes ne se tarissent.
- … c’est injuste.
- La mort est inévitable mais elle n’est jamais juste, mon trésor.
- La suite.
- De quoi donc ?
- Je veux savoir la suite, maman !
Sa mère rit de bon coeur en caressant les cheveux de son fils, qui ne savait pas que la raison de son rire était la réplique de Matt. Similaire à une certaine Ellana.
- Il est tard et je suis fatigué, mon trésor.
- Bah pas moi., bouda-t-il.
- C’est un poème, mon trésor. Il n’y a pas de suite.
- … Je veux continuer de lire.
Elle sourit.
- Très bien, petit impatient. Prends ce livre que tu voulais dévorer et lis-le à voix haute.
Matt obéit et mit un temps à déchiffrer les premiers mots, à s’ôter l’envie de prononcer le « s » de « fois », s qui était muet vu que, quand il disait ce mot, il ne prononçait pas le s. Et que sa mère lui avait dit, quelques mois auparavant, que ce ‘s’ ne se prononçait pas. Il commença donc sa lecture à voix haute et se déplaça, ses larmes se tarissant peu à peu, jusqu’au lit de ses parents où il décida de ne pas déchiffrer parce qu’il était impatient. Lorsqu’il s’assit, entre ses deux parents, et s’arrêta dans sa lecture, son père abandonna son livre sur sa table de chevet et indiqua à son fils le début de l’oeuvre, sautant ainsi la préface. Matt commença donc à lire. Des intonations hésitantes, un peu tremblantes, il butait sur certains mots… mais il lisait. Lentement, à son rythme.
- … ‘La première fois qu’Aurélien vit Bérénice, il la trouva franchement laide. Elle lui déplut, enfin. Il n’aimait pas comment elle était habillée. Une étoffe…’ hm… Papa, c’est quoi une étoffe ?
- Un vêtement, disons.
- Tu veux regarder dans le dictionnaire mon ange ?
- Oui !, répondit-il avec enthousiasme avant d’aller sautiller vers le premier dictionnaire à portée, sous le sourire et le regard tendre de ses parents.
Ils cherchèrent la définition, en cherchèrent d’autres pour que le petit Matt pût bien tout comprendre, et se réinstallèrent dans le lit, deux dictionnaires de côté. Matt reprit sa lecture.
- ‘… Une étoffe qu’il n’aurait pas choisie. Il avait des idées sur les étoffes.’, lit-il, continuant sur sa lancée.
Cette nuit-là, Matt et ses parents firent une nuit blanche sur les trois quart de Aurélien de Loui Aragon. Le lendemain était heureusement un dimanche, que notre petit enfant occupa grandement à dormir. De six heures du matin à dix-sept heures, très exactement.
Et ce fut le début de son amour pour les livres, les librairies, la lecture, quelques années plus tard la lecture et… pour Arthur Rimbaud et Louis Aragon. Il écuma littéralement tous leurs ouvrages.
- 22 ans – Face à face avec la mort:
- Matt émergeait lentement, le cerveau engourdi, le corps alourdi, la bouche pâteuse et une sensation très désagréable de douleur-mais-pas-trop dans le dos. Ses paupières n’étaient toujours pas ouvertes mais son index gauche tiqua à plusieurs reprises, et une légère pression sur son poignet droit se fit sentir. Enfin, c’était ce qu’il imaginait. Il avait l’impression qu’on lui broyait le poignet en le passant dans un cubilot, autant dire qu’il se raccrochait à ‘légère pression’ pour se rassurer et s’imaginer entouré par ses proches. La douleur dans son dos s’accentua, encore, et encore, et encore, et encore… jusqu’à ce qu’il ouvre les paupières au quart, puis lentement à demi. Son oncle et une infirmière étaient à ses côtés et lui parlèrent, même s’il avait littéralement l’impression d’entendre de la bouillis. Un docteur fut rapidement appelé tandis que Matt reprit lentement contact avec la réalité. Il n’essaya même pas de se redresser, la douleur qui irradiait son dos le dissuadant même de bouger. Le dissuadant de parler.
Alors il écouta. La maison de son oncle, à Montesquieu Volvestre, avait brûlé. Il avait été coincé par le feu, avait retenu une poutre quasiment consumée de son poignet droit – cela expliquait pourquoi son poignet lui faisait si mal et lui renvoyait une odeur de chair carbonisée dès qu’il y pensait – et avait été vraisemblablement barré par d’autres flammes. Il avait de nombreuses plaies mais toutes allaient guérir. Les pompiers et une ambulance avaient été appelés et le docteur Suüøniemison l’avait opéré dans les temps, minimisant au maximum l’impact que sa cicatrice dans le dos aurait pu avoir ; en d’autres termes, Matt ne risquait pas la paralysie. Il était condamné au repos forcé pendant deux mois, commencerait une rééducation au bout d’un mois selon les analyses et leur résultat. Il s’humecta difficilement les lèvres et ouvrit pleinement ses paupières. Lumineux. Trop lumineux. Mais moins douloureux que paupières à demi-closes.
- … parents ? Où… sont-ils ?, demanda-t-il d’un murmure faible et raque, rocailleux.
- Ta mère va bien. Elle a inhalé beaucoup de fumée mais n’a eu, miraculeusement, aucune blessure grave. Seulement une plaie qui a déjà cicatrisé. Ton oncle a réussi à la sortir de là à temps.
- … et… mon père ?
- Ses blessures sont plus graves mais il vivra. Le docteur Suüøniemison est arrivé à temps et a eu de très bonnes initiatives.
Matt digéra difficilement les informations qui s’ensuivirent. Il avait été dans le coma pendant trois semaines. Sa mère avait repris ses fonctions une semaine après l’incendie. Son père était, pour l’instant, sous étroite surveillance pour éviter que ses blessures, en voie de guérison, n’empirassent. Son oncle allait miraculeusement bien et avait réussi à limiter les dégâts. Limiter… Matt eut un geste brusque du bras gauche, qu’il regretta en même temps qu’il l’exécutait tant la douleur le dérouta, et empoigna faiblement un pan de la blouse blanche du docteur.
- Et ma sœur ?
Silence.
Matt sombra dans un profond sommeil, s’évanouit dans un premier temps sous le coup de la douleur que son geste avait provoqué. Quand il se réveilla, neuf heures plus tard, il remarqua que tout le monde semblait soigneusement esquiver le sujet de sa sœur, de Rose Reed. Et même s’il était complètement légume, shooté aux médocs et aux anti-douleurs, il comprit.
Sa sœur était morte.
Morte.
Si Matt mit longtemps avant de digérer, accepter ce fait… il arriva à aller de l’avant, à continuer à avancer, toujours avancer. Il est dit que son comportement était devenu plus gamin depuis cet événement mais… rumeur ou vérité ?
- 30 ans – Et ainsi va la vie:
- Matt courait joyeusement dans le jardin des plantes, faisant des roues, roulades et autres cabrioles quand il ne se cassait pas la gueule, et saluait joyeusement tout le monde. La joie de vivre faite homme. … et la maladresse faite homme… Tandis qu’il sautillait gentiment gaiement aux côtés de son oncle et de sa tante, ce fut sa tante qui brisa la conversation ponctuée d’éclats de rire qu’ils avaient jusque là.
- Matt, tu n’as pas à te forcer à te comporter ça...
- Mais je me force pas tatie !
- Depuis la mort de ta sœur, tu es…
Matt rit et tapota les épaules de sa tante.
- Allons, tatie, que vas-tu t’imaginer ? Je suis parfaitement maître de moi-m-…
Matt, occupé à parler, ne vit pas l’arbre vers lequel il sautillait et se le prit de plein fouet. Il se redressa et éclata de rire tout en continuant de courir partout. Son oncle posa sa main sur l’épaule de sa tante.
- Tu t’inquiètes trop. Il va bien.
- Haha, oui… mais la mort de la petite rose a quand même dû le marquer.
- Oui, sans aucun doute… mais il a su classer ce traumatisme et en faire une force pour continuer d’avancer. Le prendre en pitié ne sert à rien, de fait.
- Je m’inquiète surtout pour lui...
- En le montrant comme ça, tout ce que tu vas faire c’est l’inquiéter.
La tante de Matt rit de bon coeur.
- Dit celui qui le surprotège to death depuis l’incendie.
- Sauf que je ne l’inquiète pas.
Elle sourit.
- … fair point.
Son oncle sourit alors et Matt, qui était occupé à câliner amoureusement l’herbe du sol, sourit contre la terre qu’il s’était mangé dans la gueule. Il avait tout entendu. Et même s’il comprenait l’inquiétude de sa tante, il était heureux d’être compris par son oncle et de se sentir à ce point soutenu par sa famille. Alors il se redressa et continua à gambader partout.
Il allait de l’avant.
Il va de l’avant.
Il ira de l’avant.
Point final.
HRP
• Ton Pseudo
… Night. °°• Ton Âge
-nous tout !• Comment se fait-ce que tu sois ici ?
… -nous tout ! Comment tu trouves le fofo ?
Ma migraine t’emmerde, Joker. ûuVu comment fonctionne le fofo, les events à venir, tu risques de tomber dans les mailles des balises random... Tu veux être comptabilisé ( auquel cas tu auras un chiffre et on te le donnera ) ( GARDES-LE SECRET SURTOUT ! D: ) ou non ?
Vu que je suis Gardien… oui. 8D • Le mot de la fin est pour toi petit coeur !
Vi, je l’ai signé ! Avec Liëen mais c’pareil. /out"La meilleure des stratégies est de ne pas en avoir."
Dernière édition par Reed Matt le Ven 28 Déc - 17:21, édité 1 fois