Aujourd'hui c'était Lundi. Et qui disait Lundi disait rapport a Maman! Non je n'allais pas faire de rapport à ma mère, maman était le surnom qu'on avait trouvé à notre Lieutenant Colonel. Naturellement on ne l'appelait pas maman en face, mais elle agissait maternellement. C'était peut-être son principal point faible de trop s'attacher à ses troupes. C'est humain d'avoir un point faible. Mais de les afficher ouvertement comme ça... N'importe qui pouvait les utiliser contre vous après oh et je ne parlais pas uniquement du lieutenant colonel, je faisais aussi référence à tout le département. Partout des bureaux avec des photos, des posters, des dessins. Des conversations sur telle tondeuse à gazon, plat préféré etc... j'avais amplement de quoi dresser le portrait psychologique et les limites physiques de mes collègues. Mais ils n'étaient pas mes proies. À la place, je m'assurais plutôt de leur propre comfort, récomfort, leur offrait le cadeau qu'ils désiraient et eux... Eh bien, ils ne se mettaient pas en travers de mon chemin. Je te rends service, tu fais de même.
Je poussais mon chariot jusqu'à la porte du lieutenant colonel. Dessus, des dossiers qui partiraient pour les différents tribunal de par le monde. Il y en avait pour une dizaine de personne, des montagnes de preuves qui les feraient passer un très long moment à l'ombre ou sous terre, selon la législation en vigueur. Mon boulot était probablement un des plus compliqués. Avant de classer une affaire qui n'avait pas eu de suite, je devais jeter un dernier coup d'oeil et certaines affaires pouvaient avoir près d'un siècle de retard. Alors je reprenais tout à zéro, dressait l'état des lieux, et tendait tranquillement mes filets. Certains de ces dossiers avaient été entre mes mains depuis plusieurs mois. Parfois pas de résultats et parfois c'était la grosse prise comme aujourd'hui. Et toutes les semaines des rapports sur mes avancées. Dans un proche avenir je devrai voyager à travers le monde pour témoigner prouver que mes preuves étaient acquises légalement dans le respect des droits de l'homme. Le travail ne serait fini que lorsque je verrai le désespoir dans les yeux des condamnés.
Je tapais à la lorte avec un sourire amical. Me préoccupant de la santé d'un collègue qui devait certainement être intolérant au lactose et qui prenait du fromage tous les jours. Derrière cette porte se trouvait certainement son bureau de bois agencé de façon moderne mais aux couleurs chaleureuses. Son lustre au plafond qui permet d'ajouter de l'éclairage si la baie vitrér ne le permettait pas. Ce qui avec les murs blancs donnait un éclairage maximum dans toute la pièce mais sans que ce soit trop fort. Somme toute la pièce était lumineuse mais pas agressive pour les yeux. Quelque chose qui faisait un effet comme à la maison. En témoignaenit le tableau au mur et le radio réveil ancien. Par contre, l'agencement des rangements derrière le bureau, la chaise roulante, permettant d'acceder à tous les espaces possibles et imaginables du bureau, la chaise de la personne en face disposée de façon à ce qu'assis vous ayez à lever les yeux. Tout ceci indiquait un besoin de contrôle qui était confirmé par l'alignement de ses stylos sur la table. Enfin le cactus derrière elle demandait beaucoup d'attention et il respirait de santé, cela démontrait son besoin de s'occuper d'un être qui avait besoin d'elle. Il est vrai que de nombreuses femmes sont confrontées au choix carrière ou enfants. Alors avait-elle eu des enfants disparus tragiquement, ou avait-elle épousé sa carrière militaire? Dans les deux cas cela correspondait au profil de maman Oksana, besoin de contrôle dû à divers traumatisme explicable ou non par sa carrière militaire et besoin de s'occuper d'être ayant besoin d'elle.
J'attendais qu'elle me dise d'entrer, il était onze heure précise quand j'avais toqué comme tous les lundis.
Je poussais mon chariot jusqu'à la porte du lieutenant colonel. Dessus, des dossiers qui partiraient pour les différents tribunal de par le monde. Il y en avait pour une dizaine de personne, des montagnes de preuves qui les feraient passer un très long moment à l'ombre ou sous terre, selon la législation en vigueur. Mon boulot était probablement un des plus compliqués. Avant de classer une affaire qui n'avait pas eu de suite, je devais jeter un dernier coup d'oeil et certaines affaires pouvaient avoir près d'un siècle de retard. Alors je reprenais tout à zéro, dressait l'état des lieux, et tendait tranquillement mes filets. Certains de ces dossiers avaient été entre mes mains depuis plusieurs mois. Parfois pas de résultats et parfois c'était la grosse prise comme aujourd'hui. Et toutes les semaines des rapports sur mes avancées. Dans un proche avenir je devrai voyager à travers le monde pour témoigner prouver que mes preuves étaient acquises légalement dans le respect des droits de l'homme. Le travail ne serait fini que lorsque je verrai le désespoir dans les yeux des condamnés.
Je tapais à la lorte avec un sourire amical. Me préoccupant de la santé d'un collègue qui devait certainement être intolérant au lactose et qui prenait du fromage tous les jours. Derrière cette porte se trouvait certainement son bureau de bois agencé de façon moderne mais aux couleurs chaleureuses. Son lustre au plafond qui permet d'ajouter de l'éclairage si la baie vitrér ne le permettait pas. Ce qui avec les murs blancs donnait un éclairage maximum dans toute la pièce mais sans que ce soit trop fort. Somme toute la pièce était lumineuse mais pas agressive pour les yeux. Quelque chose qui faisait un effet comme à la maison. En témoignaenit le tableau au mur et le radio réveil ancien. Par contre, l'agencement des rangements derrière le bureau, la chaise roulante, permettant d'acceder à tous les espaces possibles et imaginables du bureau, la chaise de la personne en face disposée de façon à ce qu'assis vous ayez à lever les yeux. Tout ceci indiquait un besoin de contrôle qui était confirmé par l'alignement de ses stylos sur la table. Enfin le cactus derrière elle demandait beaucoup d'attention et il respirait de santé, cela démontrait son besoin de s'occuper d'un être qui avait besoin d'elle. Il est vrai que de nombreuses femmes sont confrontées au choix carrière ou enfants. Alors avait-elle eu des enfants disparus tragiquement, ou avait-elle épousé sa carrière militaire? Dans les deux cas cela correspondait au profil de maman Oksana, besoin de contrôle dû à divers traumatisme explicable ou non par sa carrière militaire et besoin de s'occuper d'être ayant besoin d'elle.
J'attendais qu'elle me dise d'entrer, il était onze heure précise quand j'avais toqué comme tous les lundis.